Modification des scrutins européen et régional

Dès la fin mars seront adoptées par le Parlement les réformes des scrutins européen et régional.

Afin de "rapprocher l'élu européen du citoyen", dixit le gouvernement, les électeurs ne se prononceront plus sur des listes nationales mais inter-régionales. C'est ainsi que la région Rhône-Alpes s'allie avec Provence-Alpes-côte d'Azur et la Corse dans une seule et même région éléctorale (Sud-Est). Quant au scrutin régional il tend à s'assimiler à celui des municipales, le mandat des conseillers est de nouveau allongé à six ans, l'organisation du scrutin est maintenu à deux tours, et le nombre de voix nécessaires pour fusionner deux listes passent de 3 à 5%. Les réactions à ces réformes sont mitigées, voire réfractaires. François Bayrou parle d'une "tromperie", et d'un "méli-mélo"; tandis que le parti communiste et le Vert Yves Contassot vont jusqu'à les qualifier de "charcutage".