Le plan des Verts pour mieux se déplacer dans l’agglomération lyonnaise en 2030

Le plan des Verts pour mieux se déplacer dans l’agglomération lyonnaise en 2030

Les élus lyonnais d’Europe écologie les Verts (EELV) se réunissaient à Lyon, ce lundi matin pour leur idéal en matière de déplacements dans la métropole lyonnaise à l’horizon 2030.

Les Verts donnent leurs propositions pour réviser le Plan de Déplacements Urbains (PDU) dans l’agglomération lyonnaise. Ces derniers constatent une progression sur les chiffres au niveau de la métropole, entre 2006 et 2015 l’utilisation de la voiture est passée de 48 à 42%. Le taux de transports en commun est passé de 15 à 19%. Mais c’est sur la partie Lyon-Villeurbanne que les chiffres sont les plus démonstratifs, avec un taux de voitures passé de 35 à 26%. Voyant en ces chiffres les résultats bénéfiques de leurs idées, les écologistes ont décidé de partager dix orientations.

 

 "Des enjeux environnementaux"

 

Pour Raymonde Poncet, secrétaire d’EELV Rhône et Métropole, il y a «des enjeux environnementaux et sociaux». En effet le but du plan de Déplacements Urbains dans l’agglomération lyonnaise est de permettre aux riverains d’avoir un meilleur air à respirer. Pour cela une création d’une zone 30 dans la partie centrale de la ville sauf pour les grands axes. Permettant de réduire la vitesse moyenne de 10km/h et de diminuer le taux d’accidents et l’écart de vitesse entre les voitures, vélos et les piétons.  Rémi Zinck, secrétaire d’EELV Lyon, explique ce choix : "cette zone 30 permettra une meilleure qualité de vie, la pollution sonore sera moindre, la pollution aussi et la consommation des voitures sera moindre car il n’y aura pas de pics d’accélérations".  La création d’une zone de circulation restreinte (ZCR) est aussi au programme. Permettant l’interdiction aux voitures polluantes et camions de passer par le centre-ville lors des pics de pollution. Autre point important, EELV Lyon ne veut pas de l’A45, ni de l’Anneau des Sciences dans le PDU

 

Privilégier les transports en commun, la marche à pied ou le vélo

 

Le programme comprend une amélioration des voies cyclables car certaines restent parfois trop dangereuses, dissuadant plus d’une personne : "il faut travailler sur les aménagements urbains pour rendre le vélo attractif", explique Béatrice Vessiller, conseillère métropolitaine, et élue villeurbannaise. De plus, l’idée de laisser les gens prendre leur vélo durant les heures de pointes dans le métro ou le tramway est envisageable. A cela s’ajoute la volonté de rendre les transports en commun gratuits lors des pics de pollution et de mettre une tarification au prorata en fonction des revenus. Tout est fait pour attirer les Lyonnais vers ces substitues à la voiture. "70% des déplacements en voiture ont une distance de 3 km", déclare Pierre Hémon, président du groupe des élu-es écologistes de la Métropole. Selon lui avec ces méthodes, "ces trajets peuvent être réduits de moitié". Un bien beau programme, encore faut-il que cela soit entendu par Collomb.