Le premier à s’en féliciter, c’est bien sûr, Gérard Collomb, le maire de Lyon : "C’est une avancée historique qui marque une étape majeure dans la lutte pour la suppression de l’autoroute en ville, à Lyon, ainsi qu’entre Limonest et Pierre-Bénite".
Du côté d’Europe-Ecologie-Les Verts, on parle d’un "moment important dans la bataille pour une ville respirable et apaisée". Pour Rémi Zink, le secrétaire d’EELV Lyon, "la qualité de vie des habitants fortement touchés par la pollution de l’air et les nuisances sonores en bordure de cette autoroute va nettement s’améliorer".
Quant à Denis Broliquier, le maire UDI du 2e arrondissement, il évoque "une excellente nouvelle", mais n’oublie pas de parler du futur : "Ce déclassement impose désormais d’agir rapidement pour trouver des solutions efficaces de délestage de la circulation sous le tunnel de Fourvière".
Même son de cloche pour les élus du groupe Ensemble pour Lyon : "Nous demandons qu’une concrétisation juridique très rapide intervienne afin que cela ne reste pas à l’état d’annonce. Cela oblige désormais le Président de la Métropole à engager sans tarder une réflexion sur toutes les infrastructures routières de l’aire urbaine de Lyon (Anneau des Sciences/TOP, COL, A45, contournement Est, etc.) laissées en jachère depuis trop longtemps et à prendre enfin des décisions".
Sur ce point, Gérard Collomb se dit "confiant pour le lancement d’études d’opportunité d’une liaison A45-A47-A7, seule solution permettant d’écarter le trafic de transit du cœur de la Métropole de Lyon".