Et quoi de mieux que la finale de la ligue des Champions, une compétition qui lui échappe depuis plus de 3 saisons ?
Mais après avoir longtemps cru venir à bout des allemandes de Wolfsburg au stade Reggio Emilia, les Fenottes ont rapidement déchanté.
En première mi-temps, l’OL avait marqué son empreinte. Et trouvé le chemin des filets dès la 12e minute. La jeune prodige Ada Hegerberg était à la réception d’un centre de Pauline Bremer et inscrivait son 54e but de la saison, toutes compétitions confondues.
Un quart d’heure plus tard, Eugénie Le Sommer manquait la balle de 2-0 en butant à bout portant sur la gardienne allemande.
En seconde période, Wendie Renard, Louisa Necib et Camille Abily étaient proches d’aggraver la marque. Sans succès.
C’est finalement à la 88e minute, sur une énième incursion allemande dans la surface lyonnaise que la défense olympienne craquait. La gardienne Sarah Bouhaddi, pas aidée par Griedge Mbock en retard, se trouait complètement dans sa sortie et laissait Popp égaliser de la tête.
Durant les prolongations, on sentait les Fenottes complètement désemparées, incapables de trouver un équilibre tactique pour renverser la tendance. La faute à des changements réalisés pour verrouiller en fin de seconde période…
Lotta Schelin ratait elle aussi une occasion en or à la 103e minute. Seul au point de penalty, la buteuse suédoise réalisait une banale reprise de volée, captée par Schult, qui sortait une parade de handball. La gardienne de Wolfsburg était vraiment la joueuse de la rencontre.
Lors des tirs aux buts, l'OL féminin se reprenait finalement, avec deux arrêts de Sarah Bouhaddi. Saki Kumagai offrait ensuite sa 3e ligue des Champions au club.
Pour Amandine Henry, Lotta Schelin et Louisa Necib, c’était la der des der avec l’OL. Elle aura eu un goût de miel.