L’Université de Lyon a repris sa marche vers l’Idex

L’Université de Lyon a repris sa marche vers l’Idex

L’Université de Lyon, qui rassemble les universités de Lyon, Saint Etienne, ainsi que des grands établissements, a vu ses chances d’être labellisée Idex en 2017 augmenter brutalement vendredi dernier.

A l’issue de l’audition devant un jury composé d’une quinzaine de membres, le groupe Idex emmené par Jean-François Pinton (ENS  Lyon) Frédéric Fleury (Lyon 1) Eric Maurincomme (Insa),  Alain Schuhl (CNRS) et Khaled Bouadbdallah (Université de Saint Etienne) a été autorisé à participer à la phase finale de la labellisation Idex. Si l’Université de Lyon était finalement retenue en 2017, elle percevrait une rente de capital pendant 10 ans avant de se voir verser ce capital (probablement entre 800 millions et 1 milliard d’euros).

 

Revenant sur le déroulement du jury Jean-François Pinton se garde bien de crier victoire "Le debriefieng entre nous n’a pas été encore totalement fait. On se voit en séminaire mardi prochain pour continuer et préparer notre dossier final".

 

Celui-ci devra être déposé avant décembre 2016. Le jury a en effet souligné la nécessité de progresser sur au moins 9 points. "Université de Lyon  ça représente un ensemble de grande taille. Le pari de l’Idex c’est d’arriver à exister sur le plan mondial. Le jury nous a fait remarquer que seulement 40% des articles scientifiques écrits par nos chercheurs portent la signature ‘Université de Lyon’. C’est insuffisant, mais nous sommes enfin parvenus à signer un accord entre nous et ce chiffre va augmenter", espère Jean-François Pinton qui  veut mettre l’accent sur une transversalité accrue des différents organismes de l’Université de Lyon : "Il faut également travailler pour progresser dans la stratégie de site. Par exemple, il ne doit y avoir qu’une seule convention qui lient les différents laboratoires avec le CNRS".


Un des points majeurs du jury international qui auditionnait l’Université de Lyon pour la 4e fois depuis 2010, est la question de la lisibilité des formations proposées. "Notre réponse ce sont nos 9 collèges académiques qui dans un domaine large – par exemple bio santé – doivent rassembler tous les acteurs concernés : laboratoire, plateforme, facultés, pour avoir de la visibilité sur la situation dans le domaine en question".
 


Quant à la question de savoir si l’Idex rime avec fusion des universités à Lyon, Jean-François Pinton n’esquive pas : "La fusion des Universités est certainement un sujet qui est sur la table, mais ce n’est pas l’angle de ce jury. Le jury est international, il n’est pas dans les questions de politique budgétaire française ou d’aménagement du territoire. Pas une seule question ne nous a été posée sur le fait de savoir si nous allions faire des économie d’échelle".

 

@lemediapol