Le Musée des confluences se met à la danse contemporaine avec « Corps rebelles »

Le Musée des confluences se met à la danse contemporaine avec « Corps rebelles »

A partir de ce mardi, le Musée des Confluence accueille, dans l’espace dédié aux expositions temporaires « Corps rebelles », une œuvre qui se présente comme étant à la jonction entre une invitation à comprendre la danse contemporaine comme un langage universel et une œuvre d’art à part entiè

Largement inspirée du Musée de la civilisation de Québec au Canada, " Corps rebelles " est une exposition vivante, de par l’utilisation de la musique et la prégnance de la vidéo. Un aspect encore appuyé du fait que la visite s’effectue avec un casque audio, un élément propice à l’immersion dans l’univers de la danse et de la chorégraphie. Dans une ambiance sombre et rythmée, ce sont six thèmes distinctifs qui jalonnent le parcours, avec pour chaque thème, un chorégraphe différent. L’ambiance s’articule entre " danse vulnérable ", " danse savante et populaire ", " danse politique ", " danse d’ailleurs " et enfin " Lyon, terre de danse ". Tous ayant pour dénominateur commun, l’évolution du regard sur le corps du XXe siècle, en associant des extraits de pièces dansées à des archives d’actualité.

 

 

Une exposition ouverte à tous

 

 

Au cœur d’une organisation faite de grands écrans disposés en triptyques pour faciliter la connexion entre l’image et le son, cette exposition permet autant aux néophytes qu’aux initiés d’apprendre des choses sur la danse contemporaine. Un élément déterminant dans la conception de l’exposition, pour Agnès Izrine, Commissaire d’exposition de " Corps rebelles " : " Je visais vraiment deux types de publics, celui qui connait la danse et qui va pouvoir approfondir ce qu’il connait déjà et un public qui ne connait pas du tout la danse et pour qui ça peut être une porte d’entrée vers cet art qu’il n’irait peut-être pas voir si on ne lui donne pas les clés ". Pour parfaire ses connaissances sur la danse contemporaine ou bien découvrir tout simplement cet univers, c’est au Musée des Confluences que cela se passe et ce jusqu’au 5 mars 2017.