Le Figaro indique ce mardi que 12 000 places d'hébergement devront être trouvées ou créées par les préfets pour accueillir d'ici la fin de l'année les réfugiés.
Auvergne Rhône-Alpes devrait recevoir le plus gros contingent avec 1784 réfugiés attendus. Le problème pour Michel Delpuech, préfet de région, c'est qu'il ne compte actuellement que 379 places d'hébergement. Il ne dispose donc que de quelques mois pour en créer 1405.
D'autant que l'évacuation de la jungle de Calais pourrait avoir lieu dès octobre.
Nouvelle-Aquitaine accueillera 1484 réfugiés, l'Occitannie 1445. L'Ile-de-France et la Corse sont exemptées.
Quid des élus locaux, bien souvent opposés à l'arrivée de réfugiés sur leurs territoires ou communes ? Le ministère de l'Intérieur n'a pas du tout l'intention de s'embarasser de discussions avec eux, y compris avec le président de la Région Laurent Wauquiez. "La liste devra être remontée sans que soit au préalable recherché l'accord avec des élus locaux", précise la note remise aux préfets.
Nos confrères détaillent enfin la suite du plan gouvernemental concernant le futur de ces réfugiés. Pour ceux qui sont en situation irrégulière et qui ne souhaitent pas demander le droit d'asile, "des dispositifs d'aide au retour volontaire et d'éloignement seront à mobiliser".
Ce n'est pas la première fois que la région accueille des réfugiés de Calais. En novembre 2015, 51 migrants étaient arrivés à Villeurbanne.