250 migrants de Calais dans le Rhône : "Les gens n'ont pas à s'affoler" selon le préfet

250 migrants de Calais dans le Rhône : "Les gens n'ont pas à s'affoler" selon le préfet

La révélation mardi du plan du gouvernement pour démanteler la jungle de Calais a levé plusieurs questions.

Et notamment en Auvergne Rhône-Alpes, qui accueillera dans les prochains mois 1784 réfugiés et migrants, soit le plus gros contingent réservé à une région.

 

Le préfet Michel Delpuech, en charge de trouver des places d'hébergement mais surtout d'en créer 1405 très rapidement, a légèrement dévoilé les contours de l'application du plan gouvernemental au niveau local. Dans le Progrès, le représentant de l'Etat a précisé que 250 migrants seraient dirigés vers le Rhône. Un chiffre équivalent attend l'Isère.

 

"Les gens n'ont pas à s'affoler", prévient Michel Delpuech, qui agira toutefois avec fermeté avec les élus qui ne voudront pas accueillir les migrants de Calais. "Ce n'est pas parce que nous essuirons des refus que nous n'avancerons pas. Si tout le monde dit non, que fait-on ? Nous agirons avec détermination, comme ce fut le cas pour Saint-Genis-les-Ollières (où des familles Roms ont été installées dans le cadre d'un dispositif d'insertion mais contre l'avis des habitants et de la mairie ndlr)".

 

Le préfet de la région Auvergne Rhône-Alpes n'entend pas "parquer des gens, mais de les accueillir dans le cadre d'une première demande d'asile". Le Rhône a déjà accueilli des migrants en provenance de Calais. Selon Michel Delpuech, "certains ont été orientés sur des centres d'accueil pour demandeurs d'asile. Il y a eu des reconduites à la frontière. D'autres ont bougé, voire sont retournées à Calais".