Ils sont soupçonnés d’avoir des liens étroits avec Rachid Kassim, le Roannais qui a piloté pour l’Etat Islamique les derniers attentats ou tentatives d’attaques sur le sol français.
L’homme âgé de 38 ans et interpellé à Dole est originaire de Tarare. Converti à l’Islam dans les années 90, il s’est radicalisé à tel point qu’il avait été exclu des mosquées de Tarare et de Villefranche-sur-Saône.
Fiché S, il devait pointer au commissariat chaque semaine.
Son nom a été évoqué par l’une des trois jeunes femmes qui avaient préparé la tentative d’attentat à la bonbonne de gaz de Notre-Dame-de-Paris. Les enquêteurs tentent de déterminer s’il a vraiment eu des contacts avec Rachid Kassim récemment, via la messagerie cryptée Telegram. C’est à travers ce service que Kassim avait conseillé nombre de djihadistes, de Larossi Abballa (Magnanville) à Adel Kermiche (Saint-Etienne-du-Rouvray) et enfin le commando de femmes de Notre-Dame.
L’autre question importante est de savoir si le Tararien était également voué à commettre un attentat. Ou s’il intéresse les enquêteurs sur un autre sujet : le départ de Rachid Kassim pour la zone irako-syrienne contrôlée par Daesh.
Sa garde à vue pourrait être prolongée et durer 96 heures, voire 48 heures supplémentaires.