Le clip de la FRAPNA sur les zones humides trop sexiste pour les Chiennes de garde

Le clip de la FRAPNA sur les zones humides trop sexiste pour les Chiennes de garde

Via cette vidéo, la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature à Lyon voulait sensibiliser sur la protection des zones humides, mais s’est attirée les foudres des Chiennes de garde.

Dans son clip "Pour qu’elle reste humide" mis en ligne fin octobre, on peut voir un couple chez un sexologue. L’homme se plaint : "Fini sa petite fourrure verte, c’est devenu du béton", quand sa femme répond "avant dès qu’il me touchait ça coulait de source, maintenant je suis sèche et craquelée".

 

L’objectif de la FRAPNA, dont le siège est basé à Lyon, est de "militer pour la protection des zones humides « nos précieuses alliées pour se prémunir des inondations et de la sécheresse, mais aussi pour purifier et stocker l’eau que nous buvons".

 

Mais ce discours à double niveau n’a pas plu à l’association féministe, qui a réagi par communiqué : "cette vidéo défend une cause juste, la promotion des zones humides. Seules les 30 dernières secondes du clip présentent la FRAPNA, son combat, ses actions. L'essentiel de la vidéo consiste à utiliser des sous-entendus douteux et déplacés et à utiliser sexuellement le corps d'une femme, façon entretien sexologique".

 

De son côté, la FRAPNA n’a pas encore réagi à la polémique.