15 000 personnes aidées l’an dernier par le Secours Catholique de Lyon

15 000 personnes aidées l’an dernier par le Secours Catholique de Lyon

Georges Bolon, président de Secours Catholique de Lyon, a rappelé ce jeudi matin lors d’une réunion, que la pauvreté était encore présente en France et que malgré les mises en œuvre des institutions pour redresser la barre, "ce n’est pas encore suffisant".

Le Secours catholique a accueilli en 2015 dans le Rhône, près de 7000 familles, l’équivalent de 15 000 personnes âgées de 25 à 39 ans. Selon eux, 71 % de ces personnes viennent principalement pour être entendues car elles n’ont personne vers qui se tourner.

 

"Ce qui est important c’est de rencontrer les personnes, pour comprendre leur vécu et non parler de choses qu’on ne connait pas", a indiqué Pierre Keller, délégué du Secours Catholique Rhône.

Le chiffre "qu’il faut retenir" c’est que 37 % personnes accueillies, sont des personnes sans revenu. Et pour ceux qui ont un revenu cela ne dépasse pas la barre des 600 euros. Et de nos jours vivre avec seulement 600 euros c’est quasi impossible.

 

Pour essayer de palier à cela, le Secours Catholique tente plusieurs actions en offrant notamment une aide administrative pour les démarches en ligne, des partenariats pour un retour à l’emploi ou encore des aides au logement. Les actions peuvent être de simples démarches ou parfois être une aide financière, selon les moyens de l’association.

 

Les équipes du Secours Catholique en plus de soutenir les habitants de la région, ils aident également les migrants.

Moussa, un jeune libérien témoigne du soutien qu’il a obtenu de la part de l’association : "J’ai 26 ans, je viens du Liberia, si j’ai fui mon pays c’est à cause des guerres d’ethnies. J’ai perdu mon père et mon frère à cause du virus Ebola et j’ai perdu ma mère dans la guerre. Après des mois de démarche et de galère, aujourd’hui je peux percevoir 330 euros d’aide, juste de quoi me nourrir et subvenir à mes besoins quotidiens. Grâce au Secours Catholique j’apprends notamment le français, ce qui va m’aider pour mon intégration, ici en France".