C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Recherches et Solidarités dont le journal La Croix vient de présenter un résumé. L’étude prend en compte d’autres critères (par exemple l’effort de générosité, c’est-à-dire le montant des dons réalisés par les Caluirards en proportion de leurs revenus, tableau où ils sont moins bien classés). Pour ce qui est du nombre de donateurs en tout cas, les habitants de Caluire ne sont dépassés en France que par les habitants de Neuilly-sur-Seine et ceux de Versailles. Lyon, pour sa part, n’arrive qu’en 22e position de ce classement.
Comment expliquer pareil mouvement de générosité ? Les revenus élevés des habitants de la ville qui compte un nombre élevé de contribuables assujettis à l’ISF et une forte proportion de cadres du secteur privé joue très probablement un rôle. Les dons aux associations étant en partie déductibles des impôts.
L’âge moyen des habitants peut également avoir eu un impact, les plus de 60 ans représentant en général plus de la moitié des donateurs français, la ville de Caluire n’étant pas démunie de cette tranche de la population.
Ne boudons cependant pas notre plaisir et saluons le bel élan de générosité des habitants de Caluire-et-Cuire dont l’exemple gagne à être suivi.
Les quatre associations qui reçoivent le plus de dons sont l’Association Française contre la Myopathie, les Restos du Cœur, le Secours catholique et la Croix Rouge.