Législatives : l’UDI lyonnaise veut s’affirmer face aux Républicains

Législatives : l’UDI lyonnaise veut s’affirmer face aux Républicains

C’est lors d’une conférence de presse organisée, ce lundi après-midi, que les centristes de Lyon ont voulu clarifier leurs positions pour les législatives de 2017.

Le partage des quatorze circonscriptions du Rhône, pour les législatives 2017, amène quelques tensions entre Les Républicains et l’UDI. Avec Christophe Geourjon, Président de la fédération UDI « Métropole de Lyon », en tête de file, les centristes s’annoncent en campagne dans six circonscriptions malgré une seule octroyée par la Commission nationale d’investiture des Républicains. Cependant, il rappelle que les discussions ne sont pas arrêtées pour autant, « elles se poursuivent pour essayer d’obtenir un accord cohérent et équitable. »

 

L’UDI demande et espère obtenir au minimum deux circonscriptions sur les quatorze du département, dont une dans Lyon. En sachant que la 14e circonscription, en dehors de la métropole, devrait revenir à Maurice Iacovella (UDI) qui « a pris note que la 14e circo leur était « réservée » par Les Républicains. » Avant d’avouer que ce fief qui a toujours été à gauche serait justement difficilement prenable.

 

Pour le maire du 2e arrondissement de Lyon, Denis Broliquier, la solution trouvée par la Commission nationale d’investiture des Républicains est un « hold-up » et de poursuivre « la primaire était celle de la droite et du centre donc aujourd’hui ils ne peuvent pas nous claquer la porte au nez (…) se séparer des centristes ainsi serait dangereux pour Fillon, surtout devant la montée d’Emmanuel Macron. »

 

Aussi candidat à la 2e circonscription du Rhône, Denis Broliquier en profite pour adresser un tacle bien placé à sa rivale LR, Laurence Balas : « c’est une conseillère municipale peu connue dans la circonscription qui est la sienne (4e). Alors dans la 2e où je suis un élu et ma candidature me semble plus légitime. »  

 

Si tous les candidats de l’UDI se disent d’accord pour soutenir leurs homologues LR aux législatives, s’ils ne sont pas choisis, Djida Tazdaït conseillère du 8e arrondissement, elle, ne va pas dans ce sens. « Je ne soutiendrais pas Anne Lorne si elle est désignée pour être candidate dans la 1ère circonscription (où elle est candidate également), je respecterais les accords nationaux mais Anne Lorne défend des valeurs et des idées qui sont trop éloignées des miennes, comme la Manif pour tous, pour que je puisse la soutenir. »

 

Sans un accord qui réunirai les deux partis politique, Christophe Geourjon avertit les Républicains que l’UDI pourrait présenter plus de six candidats aux législatives d’ici juin 2017.