"Plutôt que de prendre le risque de commettre des délits dans des communes vidéoprotégées, les voyous savent parfaitement où ils ont le moins de chance d’être repérés : Villeurbanne (…)!", indique la conseillère municipale LR.
Le vol du téléphone portable de ce jeune homme, que l’élue connaît personnellement et qu’elle assure de son soutien, lui parait être la conséquence de "l’obstination idéologique" de la mairie socialiste sur cette question. Elle en veut pour preuve le fait que "l’an dernier, c’est même un adjoint au Maire qui s’est fait dérober son téléphone portable aux Gratte-Ciel… Le voleur court toujours…"
Contacté, Yann Crombecque - c’est de lui qu’il s’agit - ne conteste pas la dernière partie de la phrase : "Ils étaient trois et ils ont réussi à me voler mon portable pendant que j’envoyais un SMS. Je suis allé porter plainte au commissariat le lendemain, mais je n’ai pas pu les décrire précisément. C’était le premier jour des vacances de la Toussaint [jeudi 20 octobre 2016] et le policier m’a dit qu’il y avait toujours une recrudescence des vols ces jour-là. Ils n’ont pas été retrouvés, mais je ne suis pas certain que l’ensemble des moyens de la police national était mobilisé". Pour autant, l’élu villeurbannais PS - conseiller municipal délégué à l’emploi - ne paraît pas convaincu que la videosurveillance aurait permis d’éviter ce vol : "C’était rue Hyppolite Kahn, à 150 m d’une mission Vigipirate avec 3 militaires armés stationnant, ça n’a pas paru les dissuader, alors que mes voleurs sont forcément passés devant".
Si donc la videosurveillance est toujours un marqueur gauche/droite important, le débat sur son éventuelle efficacité n’est pas tranché par cette affaire.