Villeurbanne inaugure sa Maison du projet Gratte-Ciel ainsi que sa maquette

Villeurbanne inaugure sa Maison du projet Gratte-Ciel ainsi que sa maquette

La construction avait débuté en octobre 2015 avant de s’achever au printemps 2016 dans les locaux de son créateur.

Un assemblage de conteneur, c’est avec ces mots que l’on pourrait décrire la Maison du projet Gratte-Ciel au centre de Villeurbanne. En effet, elle est composée de 13 conteneurs maritimes en fin de vie, qui n’ont plus l’autorisation d’être utilisés sur des porte-conteneurs.

 

Cette maison doit devenir le point des repères des habitants du quartier. Elle a pour but de tenir informé les usagers sur les travaux mais également favoriser le dialogue avec les habitants. De par sa fabrication, la maison du projet Gratte-Ciel, pour l’instant situé 157 cours Emile Zola, est mobile et se déplacera en suivant l’avancée des travaux. Elle sera ouverte les mercredis, jeudis, vendredis de 13h à 19h, à partir du jeudi 26 janvier.

 

L’inauguration a eu lieu en présence de Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, de Michel Le Faou, Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de l’urbanisme et du constructeur Jean-Luc Passano, président du groupe SERL. Les trois hommes ont également fait découvrir au public la maquette du projet Gratte-Ciel. Présentée à l’échelle 1/500e (2mm pour 1m), elle représente les 7 hectares de terrain qui verront pousser un nouveau quartier, normalement livré courant d’ici 2027-2030.

 

Jean-Paul Bret lance un appel du pied à Wauquiez

 

Lors de cette inauguration, le dossier du futur lycée Pierre-Brossolette a également été abordé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mairie de Villeurbanne attend du mouvement du côté de la région et de Laurent Wauquiez. Le bâtiment entièrement financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes doit accueillir plus de 1.200 élèves sur trois étages.

 

Mais comme le souligne Jean-Paul Bret, certaines décisions prennent du temps à être prise : « L’architecte du lycée est désigné. Les appels d’offre sont prêt mais on attend un signal politique de la région. On manifeste de l’impatience car on aurait dû avoir le feu vert depuis quelques temps donc notre impatience ne fait que croitre. »