"Ces éléments, que nous découvrons et s'ils étaient avérés, sont graves", regrette Jean-François Debat. Le leader de l'opposition à Laurent Wauquiez demande ainsi au président de Région de faire preuve de la "plus grande transparence sur cette affaire" et "de faire toute la lumière".
Le maire PS de Bourg-en-Bresse ne s'arrête pas là. Il recommande à Laurent Wauquiez "d'engager les poursuites éventuellement nécessaires à l'issue de l'enquête interne". Une dernière phrase lourde de sens, voire de conséquences pour l'avenir du groupe où siège aujourd'hui Jean-Jack Queyranne, qui était à l'époque de l'affaire, président de la Région Rhône-Alpes.
Pour rappel, le directeur des Systèmes d'Information avait réclamé et obtenu l'accès à la quasi-totalité des boites mails de la Région. Pouvaient alors être espionnés les courriels des élus, des vice-présidents, des syndicats, des collaborateurs et directeurs de cabinet. Une requête lancée en novembre 2015, en pleine campagne de l'élection régionale.