Penelopegate : le travail de la femme de Philippe Cochet passé au crible

Penelopegate : le travail de la femme de Philippe Cochet passé au crible

Dans le Rhône, les parlementaires n'ont jamais caché leur volonté de travailler en famille. Femme, fils, fille, compagne, les députés et sénateurs sont plusieurs à embaucher leurs proches comme assistants parlementaires.

En cette période de suspiscion créée par l'affaire Fillon ou Penelopegate, deux médias ont lancé une enquête commune sur le cas de Laëtitia Cochet, la femme et collaboratrice de Philippe Cochet, député-maire LR de Caluire-et-Cuire.
Selon France Info et Lyon Capitale, le travail effectué par cette dernière est "nébuleux".

 

Principale source d'informations de nos confrères, Maud Guerrini, ancienne assistante parlementaire de Philippe Cochet, licenciée par l'élu en 2005. Elle l'a même fait condamné en 2008. "Je n'ai rien de personnel contre eux. J'explique et je relate des faits dont j'ai été témoin. Laëtitia Cochet n'a jamais passé de coup de fil. En tout cas pas à la permanence", indique-t-elle.

 

Pas toujours à la permanence, rarement à l'Assemblée nationale, Laëtitia Cochet a admis ne s'être "jamais considérée comme une assistante parlementaire".
"Elle commence très tôt et finit très tard. Elle a un rôle très polyvalent. Il n'y a pas de fiche de poste arrêtée", réplique à son tour Philippe Cochet, qui a refusé de révéler la rémunération de sa femme et collaboratrice.