A Lyon, Retailleau défend Fillon et son programme devant des femmes chefs d’entreprise

A Lyon, Retailleau défend Fillon et son programme devant des femmes chefs d’entreprise

Envoyé au front par François Fillon, Bruno Retailleau a passé la journée dans le Rhône ce mercredi.

Le responsable de la coordination et de la stratégie de campagne du candidat Les Républicains à la présidentielle a déjeuné avec une soixantaine de femmes dans le cadre du 8 mars, la plupart était chefs d’entreprise.
Accompagné du sénateur-maire d’Oullins François-Noël Buffet puis de l’ancien secrétaire d’Etat Hervé Novelli, il doit également visiter plusieurs entreprises lyonnaises et participer à un dîner où il fera ce qu’il fait depuis des semaines : défendre le programme de François Fillon, mais aussi l’homme derrière le candidat.

 

Dans le cadre du Penelopegate, Bruno Retailleau a son axe de défense : "François Fillon n’est pas traité comme n’importe quel justiciable. Mais c’est le peuple de France qui tranchera lors de l’élection". Difficile d’être à l’aise sur ce sujet. Mais des trois personnalités politiques capables de remporter l’élection selon lui (Fillon, Le Pen, Macron ndlr), l’ancien pensionnaire de Matignon est "le plus aguerri pour relever la France". Le moins pire des trois candidats, tous rattrapés par des affaires ? "Le meilleur", préfère définir le président de la Région Pays de la Loire.

 

Bruno Retailleau est donc venu parler d’économie à ceux qui souffrent de la situation actuelle et qui sont les plus à même de signer des chèques pour la campagne : les chefs d’entreprise. "Il faut changer le logiciel et faire des réformes. On baissera les charges sociales, la fiscalité des entreprises, on arrêtera de punir l’embauche avec les charges, il faudra sortir des 35h et mettre le paquet sur l’apprentissage et l’embauche", détaille Retailleau, qui brandit comme objectif d’arriver à 7% de chômage à la fin du quinquennat, alors qu’il côtoie les 10% actuellement.

 

A ses côtés, l’élu vendéen a mobilisé quelques chefs d’entreprise lyonnais comme Cécile Thévenet, qui préside également le comité départemental de la Société Civile pour Fillon et Frédéric Giraud. Ce dernier estime que "dans une PME, on ne règle jamais une crise avec une seule mesure. Là, François Fillon va activer 10 leviers d’un coup". Cécile Thévenet évoque avoir eu le déclic de s’engager lorsqu’elle a vu ses enfants faire leurs études avec l’objectif de quitter la France.

 

"L’UDI va revenir, il y aura une photo de famille dans les prochains jours, François Fillon sera le candidat de la droite et du centre et il ira jusqu’au bout. Ce n’est pas le Canard enchaîné qui rythmera la vie des Français", annonce Bruno Retailleau, espérant convaincre au-delà que sa propre personne.