On a visité Venenum, la nouvelle exposition du Musée des Confluences !

On a visité Venenum, la nouvelle exposition du Musée des Confluences !

Un air empoisonné planera au-dessus de Lyon au cours des neuf prochains mois.

Après Antarctica et son voyage au pôle Sud de notre planète, le Musée des Confluences propose à ses visiteurs de découvrir dès ce samedi sa nouvelle exposition temporaire : "Venenum".

 

C’est bien du poison sous toutes ses formes dont il est question. De nombreux tableaux, dont l’œuvre de Gustave Lassale-Bordes "La mort de Cléopâtre", permettent d’abord d’en savoir plus sur l’histoire ce moyen de tuer mis en lumière au cours des derniers siècles par la famille Borgia au cours de la Renaissance mais également à l’aube du 20e siècle avec les procès médiatisés de Violette Nozières et Marie Besnard.


"Ce qui est particulièrement intéressant dans cette exposition est qu’elle nous permet à la fois de présenter des collections pluridisciplinaires", commente Carole Millon, en charge de l’exposition qui s’est vu prêter de nombreuses peintures et objets d’une trentaine d’établissements de France.

 

Il est donc possible de regarder bagues, vases, pierres, armes… mais aussi d’observer puisque la nature est également à l’honneur dans "Venenum". Pour la première fois dans l’histoire des musées de France, des spécimens vivants sont présentés au public, notamment une mygale saumonée, un serpent liane, un scorpion, un poisson-ballon et des méduses.


Ce sont en tout 64 espèces qui sont sous vivarium, dont douze sont venimeuses ou vénéneuses. "Un pari un peu fou" du Musée des Confluences qui ravira les amateurs comme les plus sceptiques. "Il y a toujours cette fascination mêlée à la crainte par rapport à ces espèces que sont les serpents et les araignées. Nous voulons montrer que les venins sont extrêmement prometteurs. Ils constituent des poisons au premier abord mais ils peuvent aussi se révéler être des antidotes et des médicaments", précise Carole Million.

 

"Depuis l’ouverture du musée, c’est certainement la plus confluence de nos expositions", a simplement résumé sur place Hélène Lafont-Couturier, la directrice du Musée des Confluences.