"Qui ne sauve pas n’est pas Lyonnais(e)" : la semaine des gestes qui sauvent à Lyon

"Qui ne sauve pas n’est pas Lyonnais(e)" : la semaine des gestes qui sauvent à Lyon

Du 16 au 20 mai, la Ville de Lyon organise pour la première fois la semaine des gestes qui sauvent en partenariat avec la Fédération Française de Cardiologie, aux côtés des acteurs de la chaîne des secours.

Ce mercredi, Céline Faurie-Gauthier, conseillère municipale déléguée aux hôpitaux, à la prévention et à la santé, et le Professeur Jacques Beaune, président d’honneur de la Fédération Française de la Cardiologie, ont présenté leur nouveau projet.

Un projet qui a pour objectif d’informer, de sensibiliser et de former le grand public pour que chacun puisse réagir devant un arrêt cardiaque ou tout type de blessure nécessitant les gestes de premiers secours.

Des gestes à effectuer dans les toutes premières minutes, bien avant l’arrivée des secours.

Le but n’est pas de former la population mais de l’initier.

 

Les Lyonnaises et les Lyonnais pourront alors intervenir et sauver quelqu’un en danger, qu’il s’agisse d’un arrêt cardiaque, d’une noyade, d’un accident domestique ou d’un attentat.

 

Depuis quinze ans, la Ville de Lyon est équipée de défibrillateurs. Aujourd’hui, pas moins de 110 défibrillateurs sont disposés dans les musées, gymnases, stades, équipages de police, mairies d’arrondissements afin qu’ils soient mis à la disposition des agents municipaux mais aussi du public.

Jusqu’à présent, ces défibrillateurs ont été utilisés 12 fois à Lyon. Une utilisation qui sera efficace si elle est accompagnée d’un massage cardiaque, d’où l’importance d’avoir eu au moins une initiation au préalable.

 

"Être un maillon de la chaîne des secours"

 

Accompagné du Docteur Olivier Guillemin, praticien hospitalier urgentiste au SAMU 69, et du Colonel Serge Delaigue, directeur départemental et métropolitain, le Professeur Jacques Beaune est revenu sur l’importance pour un citoyen de savoir diagnostiquer, appeler les secours et effectuer les premiers gestes qui sauvent.  

« Actuellement en France sur plus de 60 000 arrêts cardiaques recueillis par le SAMU, nous sommes à 5% de résultats positifs, de survie à J+30 […] en revanche lorsque le geste qui sauve a été fait rapidement, l’appel et le massage cardiaque, et que le défibrillateur délivre son choque salvateur, on est à 35% de survie », a précisé le président d’honneur de la Fédération Française de la Cardiologie.

Les premières minutes après un arrêt cardiaque sont primordiales, si chacun sait réagir de manière appropriée alors la victime aura bien plus de chances d’être sauvée par les secours.

 

Suivre une formation telle que la semaine des gestes qui sauvent permettra de ne plus paniquer lors d’un accident, de savoir garder la lucidité nécessaire afin de diagnostiquer et pouvoir prévenir efficacement les secours et d’effectuer les premiers gestes essentiels avant leur arrivée.

La zone de progrès se situe vraiment à la hauteur du citoyen, lui le premier élément de la chaîne de survie.

 

A noter que pour participer aux ateliers des gestes qui sauvent, le nombre de places est limité.

Pour retrouver le programme complet et s’inscrire, il suffit d’aller sur www.lyon.fr.