Présidentielle : Dominique Nachury s'inquiète de savoir par quels assesseurs seront tenus les bureaux de vote

Présidentielle : Dominique Nachury s'inquiète de savoir par quels assesseurs seront tenus les bureaux de vote

Dans un communiqué, la député (LR) du Rhône dénonce la façon dont sont choisis les assesseurs des bureaux de vote. Elle s'inquiète également de la tenue de ces derniers au second tour de la présidentielle.

Quels assesseurs pour le second tour de la présidentielle ? C'est la question que se pose Dominique Nachury, députée de la 4ème circonscription du Rhône. Dans son communiqué, la députée dénonce un système dans lequel "il s'avère que depuis des décennies, les mêmes partis, voire les mêmes personnes se chargent seuls, d'assurer le déroulement des élections."

 

Une situation injuste pour Dominique Nachury, qui pourrait déboucher sur des problèmes d'organisation suite à l'élimination dès le premier tour du parti Les Républicains. "La règle posant que les candidats désignent les assesseurs, pour le 7 mai il reviendra à En Marche et au Front national de désigner les personnes qui permettront de constituer les bureaux de vote" ajoute-t-elle.

 

À résultat inédit, situation exceptionnelle

 

Un constat à mettre en regard du premier tour, lors duquel "les assesseurs les plus nombreux [à Lyon] avaient été désignés par le candidat François Fillon", explique Dominique Nachury. Les Républicains étant éliminés, nombre de ces assesseurs seraient par conséquent absents lors du scrutin du 7 mai. Constat amenant la députée LR à s'interroger sur une potentielle insuffisance du nombre d'assesseurs pour ce vote.

 

Dans sa déclaration, Dominique Nachury en profite pour balayer une explication visiblement avancée par une candidate d'En Marche ! pour les législatives, selon laquelle ce manque d'assesseurs serait le résultat "d'une défaillance de certains assesseurs des candidats éliminés".

 

Pour lutter contre cette situation, la députée rappelle enfin qu'elle a préparé il y a quelques mois une proposition de loi "visant à instaurer un quota minimum d'assesseurs à désigner par chacun des candidats". Cette proposition permettrait selon elle de rééquilibrer la contribution des différents partis à l'organisation de l'élection.

 

Ce second tour inédit pour une élection présidentielle pose donc bien des questions.