Ils étaient même 8000 selon la CGT, soit trois fois plus que l’an dernier.
Et pour cause, cette année, le cortège comptait se faire entendre à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle. Et forcément, les slogans étaient très politisés. Aux côtés des insoumis de Jean-Luc Mélenchon, les manifestants ont globalement demandé à faire barrage à Marine Le Pen, et à ne donner aucun répit à Emmanuel Macron. Le candidat En Marche! était globalement le plus épargné, sauf par quelques slogans bien sentis comme "Je veux pas me payer le costard de Macron, je veux lui tailler".
Arrivé place Bellecour peu avant 13h, le cortège s’est alors scindé en deux, avec un départ sauvage par l’avenue Edouard-Herriot mené par des manifestants suivis de près par les forces de l’ordre.