Des seniors passionnés d'armes, et d'argent, jugés à Lyon

Des seniors passionnés d'armes, et d'argent, jugés à Lyon

L'enquête a débuté en 2013, lorsqu'une armurerie basée à Saint-Etienne avait été la cible d'une attaque à la voiture-bélier et d'un incendie.

Selon le Progrès, les forces de l'ordre avaient tiqué en regardant les registres du gérant, un homme d'un certain âge qui devenait subitement suspect dans une affaire de ventes illégales d'armes.

 

Le gérant rachetait des armes démilitarisées qu'il faisait importer d'Italie. Et les faisait revendre ensuite sur Internet, au-delà de toute réglementation. Avec ses complices, il aurait ainsi fait un bénéfice de plus de 225 000 euros entre 2012 et 2013.

 

Jugé à Lyon, l'homme se retrouvait au tribunal en compagnie de ses deux intermédiaires présumés. Septuagénaires, les deux individus ont déjà eu affaire à la justice pour des histoires louches liées aux armes. L'un d'entre eux disposait d'un box à Bron, où des fusils avaient été retrouvés lors d'une perquisition.

 

Deux ans de prison avec sursis ont été requis à l'encontre du gérant stéphanois. Les peines requises contre ses intermédiaires ont été plus lourdes : 2 et 3 ans de prison ferme.
Quant aux armuriers italiens, qui n'étaient pas au courant du statagème français, le procureur a demandé leur relaxe.

 

Le jugement sera connu le 2 juin prochain.