Lyon : poussé volontairement dans le Rhône, il frôle la mort

Lyon : poussé volontairement dans le Rhône, il frôle la mort

Les faits remontent au mardi 25 mai dernier.

En pleine journée, vers 16h30, un homme rentre de son travail en longeant les berges du Rhône, près du quartier de la Guillotière. Arrivée sous le viaduc de la SNCF, il croise un groupe de jeunes ne lui paraissant pas hostile. Pourtant, d’après lui, les regards se sont montrés insistants comme il l’a déclaré au Progrès : "j’ai senti un climat particulier, des regards insistants, sans me douter de ce qui allait se passer. Ils étaient bien habillés, l’apparence de fils de bonnes familles".

 

Malgré les regards, l’homme de 50 ans poursuit sa route sans se soucier des jeunes à côté de lui. C’est alors qu’un des membres s’écarte du groupe pour se rapprocher du quinquagénaire. Sans lui dire une seule parole, l’agresseur pousse violemment d’un coup de l’épaule sa victime dans le Rhône.

 

Une agression aujourd'hui toujours sans réponse

 

En quelques instants, l’homme se retrouve plongé dans la vase et l’eau du fleuve, une situation terrifiante comme il l’a confié au Progrès : "là, c’est l’horreur, je coule, avec la vase on ne voit plus rien, on sent le courant, j’ai l’impression que je vais mourir". Malgré la difficulté, il ne baisse pas les bras et continue de nager pour remonter à la surface. Seulement, le niveau du fleuve se trouve à plus d’une mètre du rebord du quai et la force du courant ne lui permettent pas de remonter tout seul.

 

Finalement, il aperçoit un passant et lui demande de l’aide. Son sauveur s’allonge sur le quai et parvient à agripper sa main, alors qu’une femme récupérait son sac qui suivait le courant. Face à son témoignage, le piéton qui l’a sauvé lui conseil de porter plainte pour ne pas en rester là.

 

Depuis, le commissariat du 7e arrondissement a ouvert une enquête, mais pour l’instant impossible de savoir si cette agression est le résultat d’un mauvais pari, d’un excès de drogue ou d’alcool, ou même un délit prémédité ou gratuit. En tout cas, la victime a voulu témoigner son agression au quotidien régionale pour que ce groupe ne recommence pas et qu’il n’y ait aucune victime.