Ouibus : la situation toujours tendue entre les salariés et la direction à Lyon

Ouibus : la situation toujours tendue entre les salariés et la direction à Lyon

Prévu de longue date, le transfert de l'activité de Ouibus à Lyon vers un sous-traitant, Faure Express, est désormais effectif. Au grand dam des salariés de la filiale de la SNCF.

Les grèves n'y auront rien changé (lire ici). Depuis ce mardi, la base lyonnaise de la compagnie de cars low-cost Ouibus a officiellement transféré son activité vers son partenaire et sous-traitant : Faure Express. Un changement d'activité qui n'est pas du goût de certains chauffeurs de cars. Selon Le Progrès, une dizaine de conducteurs estime que leur employeur reste la SNCF.

 

Comme nous vous l'expliquions, la direction de Ouibus aurait demandé à ses salariés de démissionner pour re-signer un contrat auprès de Faure pour acter ce transfert d'activité. Mais là où le bât blesse, c'est bien sur les salaires. Ce transfert serait à l'origine d'une perte d'environ 500 euros mensuels.

 

Les salariés réfractaires à ce changement ont de leur côté été reçus au siège de Faure, à Valencin dans l'Isère, où ils ont pu exprimer leur refus de passer sous le giron du groupe isérois. Les douze hommes en colère ont depuis reçu une convocation pour licenciement. Ils ont saisi l'inspection du travail.

 

La direction de Ouibus a quant à elle affirmé chercher des solutions de reclassement ou d'accompagnement, pour que les salariés acceptent ce changement qui "a du sens". Et de rappeler que Faure possède de meilleures infrastructures que Ouibus.

 

Aujourd'hui, sept conducteurs ont accepté de travailler avec Faure, alors que dix s'y opposent encore, malgré le fait que ce transfert ait été validé en comité d'entreprise.