Législatives : "rien n'est joué, je l'emporterai", promet Najat Vallaud-Belkacem

Législatives : "rien n'est joué, je l'emporterai", promet Najat Vallaud-Belkacem

Il y avait presque autant de journalistes en préfecture du Rhône qu'au QG de Najat Vallaud-Belkacem à Villeurbanne dimanche soir.

La comparaison est légèrement exagérée, mais la candidate PS était l'une des plus surveillées de France. Si longtemps on a cru qu'elle ne se présenterait pas devant la presse car son score était trop juste pour la faire accéder au second tour des législatives à Villeurbanne, elle a finalement pris la parole.

 

Un simple discours à ses militants, puis rideau pour celle qui affrontera Bruno Bonnell (LREM) dimanche prochain. "Ce qui restera à trancher dimanche, c'est la question du pluralisme politique. Partout où cela est possible - c'est le cas à Villeurbanne, ça ne l'est malheureusement pas ailleurs - il faut soutenir les candidats de gauche (...) pour peser sur les décisions du gouvernement", annonçait Najat Vallaud-Belkacem.

 

"J'appelle toutes les formations politiques de gauche qui ne se sont pas qualifiés au second tour dans la 6e circonscription à faire bloc autour de ma candidature, tous les électeurs de gauche à revenir voter et tous les abstentionnistes. (...) Je suis en campagne, plus mobilisée, plus déterminée, nous sommes plus nombreux que jamais, rien n'est joué et je l'emporterai", concluait l'ancienne ministre de l'Education nationale, applaudie par ses soutiens.

 

Mais à Villeurbanne, où elle a obtenu 16,54% contre 36,69% pour Bruno Bonnell, rares sont ceux qui y croient encore.