Gérard Collomb se voit bien ministre si cela lui permet toujours d’être maire de Lyon

Il a réaffirmé son soutien à une toujours hypothétique candidature de Dominique Strauss-Kahn pour le PS en vue de la présidentielle de 2012 et s’est redit prêt à se présenter si ce dernier ne le faisait pas. L'édile lyonnais affirme que "s’il fallait choisir entre les deux, même pour un très beau ministère, ma réponse serait Lyon. C’est là qu’est mon cœur." Gérard Collomb explique également les projets futurs pour la Part-Dieu, à savoir une possible destruction d'un immeuble en face de la gare qui coupe la perspective de la bibliothèque. Il estime que le retrait d'Areva de la Tour In City ne remet pas en cause la construction et la viabilité de l'édifice. Selon lui, dans le dossier de l’internat Favre à la Croix-Rousse, seule une aide de l’Etat pourrait en empêcher la fermeture étant donné que "les demandes de co-financement faites au conseil Général se voient toujours refusées". En ce qui concerne les élections cantonales de mars, Collomb pense que "le mode de scrutin est trop localisé pour être favorable à la gauche" alors que celle-ci n'est qu'à deux sièges de la majorité dans la seule institution dominée par la droite dans le département. Pour le maire de Lyon, le fait que Michel Mercier, président centriste du conseil Général, ait été nommé ministre de la Justice dans le gouvernement Fillon III pourrait amener "un vote sanction de la part des électeurs, des électeurs dont la désillusion est toujours grandissante dans la société."