Les gendarmes et les policiers toujours en colère.

Après la police, c'est au tour de la gendarmerie de monter au créneau pour exprimer son mécontentement, quant au manque d'effectifs.

Les militaires sont, en effet, de plus en plus sollicités pour le plan vigipirate et pour les mesures de sécurité liées au passage à l'euro. Un mouvement de mécontentement qui vient rejoindre celui des policiers. Ceux-ci, face aux fusillades récentes de Saint-Ouen et du Plessis, ont manifesté samedi 10 novembre, à Paris,pour réclamer des mesures de sécurité "concrètes". On apprend d'ailleurs, aujourd'hui, que, dans le cambriolage du Plessis, Jean-Claude Bonnal aurait tué les deux policiers. Dans le département du Rhône, le personnel des commissariats n'assure qu'un service minimum, les policiers ont manifesté hier devant la Préfecture du Rhône.