Un Lyonnais faussement condamné par la science.

La Cour d'appel de Lyon s'est penchée, hier, sur le cas d'un Lyonnais, qui a cru être séropositif pendant 3 ans, du fait d'une erreur du Laboratoire du Parc de Lyon.

En 1993, après des analyses au laboratoire, le jugement tombe : il est séropositif. La trithérapie n'existe pas encore. Après d'interminables attentes et suivis médicaux, il est finalement rééxaminé en 1996 : il n'est plus séropositif, ou plutôt ne l'a jamais été. Il assigne alors le Laboratoire du Parc devant le tribunal de Grande Instance de Lyon. Celui-ci rejette la faute sur l'institut Pasteur, qui traite les analyses. Finalement, en 1ère instance, les juges donnent raison aux plaignants. Le laboratoire verse 70.000 francs à la victime, et 20.000 francs à son compagnon et à sa mère. Le laboratoire a fait appel. L'affaire est donc revenue, hier, devant la Cour d'appel de Lyon. Le délibéré sera rendu le 7 mars.