Fièvre catarrhale ovine : 250 communes sous surveillance dans le Rhône

Fièvre catarrhale ovine : 250 communes sous surveillance dans le Rhône

L’ouest du département du Rhône et une partie de la Métropole sont placés dans le périmètre de protection et de surveillance en raison d’un cas de fièvre catarrhale ovine signalé dans l’Allier.

C’est un bélier qui a été contaminé par ce virus qui "touche les ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins) et parfois sauvages, qui n'est pas transmissible à l'homme et qui n’a strictement aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait, etc)", précise le communiqué de la préfecture. Ce zonage pourra évoluer en fonction des résultats des enquêtes en cours.
D’ici là, les sorties des ruminants depuis ce périmètre sont interdites sauf à destination d'un abattoir ; les éleveurs vont être sensibilisés à la reconnaissance des symptômes cliniques de la FCO et les des détenteurs d'animaux des espèces sensibles  pour les éleveurs déclarés à l'établissement de l'élevage seront recensés.
"Une stratégie vaccinale est également à l'étude et les discussions avec les laboratoires sont en cours pour relancer la production de vaccin. Les coûts liés à la vaccination seront alors pris en charge par l’État", expliquent les services de l’Etat.
Comme la zone géographique concernée par les périmètres correspond à une zone de production majeure pour l’élevage (4,6 millions de bovins et 1 million de petits ruminants répartis dans 55 000 élevages dans cette zone), le ministre de l’Agriculture réunira jeudi les responsables nationaux des filières d’élevage pour discuter des mesures financières à mettre en place pour accompagner les éleveurs impactés. Lors du précédent épisode de fièvre catarrhale ovine, entre 2008 et 2010, environ 100 millions d’euros avaient dû être mobilisés par l'Etat.