Coups de poing au visage de bébé : du sursis pour la salariée violente d’une crèche

Coups de poing au visage de bébé : du sursis pour la salariée violente d’une crèche

L’affaire avait fait scandale en 2015 dans le Beaujolais.

Après huit ans passés à travailler comme auxiliaire de puériculture dans la crèche Farandole de Belleville, une salariée avait modifié son comportement, devenant particulièrement violente avec ceux dont elle avait la charge.
Privés de repas, frappés au visage, cibles de jets d’objets, insultés, les bébés et les enfants étaient devenus les souffre-douleurs de cette quadragénaire, qui passait le plus clair de son temps au téléphone.

 

Malgré le témoignage accablant de quatre ex-collègues, les plaintes de plusieurs parents et du centre social de Belleville, quatre mois de prison avec sursis avaient été réclamés par le procureur de la République.

 

Une peine finalement allégée lorsque le jugement a été rendu : l’auxiliaire de puériculture qui trouvait les enfants "moches" et qui menaçait d’"éclater la tronche" à un bébé a écopé de 3 mois avec sursis. Plus curieux encore, elle n’a pas l’interdiction d’exercer sa profession. Toutefois, elle devra payer des dommages et intérêts compris entre 1500 et 3000 euros aux différentes parties civiles.