Législatives : les intellectuels accourent pour Nathalie Perrin-Gilbert

Législatives : les intellectuels accourent pour Nathalie Perrin-Gilbert

Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas demandé une investiture au parti d’Emmanuel Macron que ça ne marche pas pour elle.

Désireuse de trouver des relais à sa campagne à côté et au-delà des partis politiques, Nathalie Perrin-Gilbert multiplie les initiatives destinées à lui permettre de toucher les électeurs par d’autres biais. Après une soirée le 1er avril où était notamment présent le Merlin de Kaamelott (Jacques Chambon) sur l’humour et la politique, précédé d’un débat avec le videaste Usul autour de la question de la responsabilité des mouvements citoyens dans leur incapacité à peser plus sur les débats politique, Nathalie Perrin-Gilbert ajoute deux rencontres à son agenda.

 

Le 18 mai le philosophe Raphaël Glucksmann viendra passer une partie de la journée dans la 2e circo, entre déambulation politique vers des jeunes de la Duchère, rencontre avec des associations d’aide aux réfugiés syriens avec lesquelles la maire du 1er travaille au quotidien puis, le soir, un débat autour de son livre "Notre France". "L’idée est de faire 20 minutes de présentation autour de la question de l’identité ouverte partie prenante de l’identité française, puis je reprends le propos, puis on a un débat d’une heure trente avec le public, place Tabareau dans le 4e, prévoit la candidate à la députation.

Deuxième date, le 29 mai à la coopérative du Zèbre, le journaliste fondateur de mediapart Edwy Plenel viendra débattre avec Nicolas Barriquand du tout récent Médiacités-Lyon et Alain Gautier délégué syndical et lanceur d’alerte contre la société de transport aux personnes handicapées Vortex, autour du renforcement des libertés fondamentales.

 

"Ce que je cherche, c’est de trouver le moyen de parler à des gens que les partis ne parviennent plus à toucher. Des jeunes qui viennent me voir pour me dire qu’ils ne votent pas mais que cette soirée les avait intéressés", souligne Nathalie Perrin-Gilbert qui s’offusque du fait que France Insoumise n’ait pas voulu ouvrir un dialogue avec elle : "Je suis une candidate citoyenne, mais je pense que des partis peuvent se retrouver derrière ma candidature. Quand je ferai mes affiches de campagne vous y verrez notamment le logo Faire battre le cœur de la France de Hamon et celui du Parti Pirate", ajoute-t-elle avec un large sourire de crémière. Quand on peut avoir le beurre et l’argent du beurre.

 

@lemediapol